Le phénomène de la renonciation à l’écriture linéaire dans le roman français tend à se rependre de plus en plus. Le tissu narratif présenté par les nouveaux romanciers met en relief un caractère outrancier avec l’exposition de textes fragmentés. Cette dynamique révolutionnaire abouti ainsi une écriture qui réfute tout prédicat de logique et d’aboutissement. C’est désormais l’entrée en scène de l’écriture discontinue, hétérogène, voire éclatée. Cette intrusion de l’écriture de l’errance dans la dynamique narrative du nouveau romancier favorise l’éclosion de de romans hybrides appartenant à la fois à la modernité qu’a la postmodernité. C’est ce qui est perceptible dans de l’œuvre topologie d’une cité fantôme d’Alain Robbe-Grillet qui nous a servie de corpus pour cette étude. Elle se donne dès lors pour objectif de montrer le métissage que subit le tissu narratif d’Alain Robbe-Grillet dans sa tentative de reconversion. Ainsi, l’écriture de cet auteur se veut protéiforme tout en privilégiant un chaos au niveau de la compréhension. Du coup, l’écriture continue se voit subir une violence, un bouleversement de sa dynamique narrative.